Kenneth Cook – Ed. Autrement
Voici un inédit de Kenneth Cook, un auteur que j’adore. On est là à mi-chemin entre la dérision burlesque des nouvelles du bush (Le Koala tueur, La Vengeance du wombat) et cette atmosphère si noire de son roman Cinq matins de trop. Le décor est le même, à n’en pas douter, Kenneth Cook a connu et vécu les mêmes situations, aussi incroyables que surréalistes : le bush, la petite bourgade improbable posée au milieu de nulle part, des personnages pittoresques, et l’alcool omniprésent, seul remède et occupation principale quand on veut échapper à l’ennui et à la chaleur suffocante qui liquéfie les cerveaux et change les langues en carton pate. Jubilatoire !